Face aux défis climatiques, sociaux et économiques, la question n’est plus faut-il s’engager ?, mais comment ? La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) n’est plus un bonus, c’est un impératif.
Et une nouvelle génération de leaders émerge, bien décidée à replacer l’impact au cœur de l’action. Alors, les leaders de demain seront-ils réellement plus responsables… ou est-ce un simple effet de mode ?
Aujourd'hui, nous avons le plaisir d'interviewer Clémentine Nenert, Fondatrice de RessourRSE, évaluatrice ICA ISO 26000 certifiée AFNOR et Ambassadrice WILL SOCIETY et Léa Gaonac'h, doctorante en physico-chimie à ESPCI Paris, exploitant ce sujet.
Vers un leadership plus responsable ?
"La Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) / Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), selon le type de structure, est la gestion par une entité de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux. Il s’agit d’une contribution volontaire des organisations aux enjeux du développement durable, aussi bien dans leurs activités que dans leurs interactions avec leurs parties prenantes.
Cette contribution représente l’un des moyens privilégiés pour réaliser les 17 objectifs de développement durable (ODD) fixés dans le cadre de l’ONU. La RSO/RSE, quand elle est intégrée de manière sincère et durable au sein des structures, est un levier puissant de transformation et d’innovation.
Elle bouscule les systèmes managériaux établis. Les jeunes défendent une nouvelle conception de l’entreprise. Ils souhaitent voir une refonte des modèles managériaux, des modèles de leadership et des modèles organisationnels.
Cette génération Z, héritière des bavures passées, l’a très bien compris : l’entreprise de demain sera RSE ou ne sera pas !
Concilier développement et durabilité est un défi majeur pour l'humanité au XXIe siècle."
– Clémentine Nenert

L’engagement des jeunes talents : une génération en quête de sens
"Dans mes expériences de recrutement, j’ai souvent posé cette question : comment arbitrer entre une solution rentable et une solution éco-responsable quand elles divergent ? En chimie, les 12 principes de la chimie verte poussent à cette réflexion essentielle. Je veux m’investir dans des projets ayant un impact positif, qu’il soit social ou environnemental.
Les réponses des entreprises varient. Certaines affirment toujours privilégier l’éco-responsabilité, une réponse parfois peu crédible face aux réalités économiques et sécuritaires. D’autres détaillent leur processus de compromis, expliquant quels facteurs sont pris en compte et qui décide en dernier recours.
Cette transparence m’importe bien plus qu’un simple discours séduisant. Je ne cherche pas une perfection illusoire, mais une démarche sincère : nous ne sommes pas parfaits, mais nous essayons de faire mieux. "
– Léa Gaonac'h
